Empreintes


Le spectacle

Empreintes

Du 23 avril au 5 mai 2013
À La Chapelle , 3700 rue Saint-Dominique, Montréal

Collage, adaptation et mise en scène de Geneviève L. Blais.
Texte tiré de témoignages et d’extraits des romans L’événement  d’Annie Ernaux et d’ extraits librement adaptés de Expulsion de Luis de Miranda et Hélène Delmotte

Des mois, des années ou des décennies après l’interruption d’une grossesse qu’elles n’avaient pas désirée, des femmes prennent la parole. Elles cherchent à nommer, à comprendre, à accepter ou simplement à partager ce qu’elles ont vécu. L’avortement comme face à face avec soi-même, avec nos désirs, nos tabous, nos échecs, nos amours.

Les récits de ces femmes s’entrecroisent et se font écho. Que ce soit dans un contexte où l’avortement est illégal, dangereux et stigmatisant, ou encore dans un cadre médical où l’intervention est légalement acceptée, elles ont souvent vécu leur avortement presque en secret, seules même si quelqu’un leur tenait la main.

Sur scène, leurs témoignages prennent forme dans leurs corps, révélant leurs ébranlements ainsi que les images et les questions qui les habitent. Sans pathos mais avec des fous rires et des moments de silence.

Un concerto de traces d’un événement qui peut être vécu comme un simple curetage,
mais qui parfois ne l’est pas.

Billets en vente à la billetterie de La Chapelle : (514) 843-7738


L'équipe

Collage, adaptation et mise en scène
Geneviève L. Blais

Texte tiré de témoignages et d’extraits des romans
L’événement* d’Annie Ernaux et des extraits librement adaptés de Expulsion** de Luis de Miranda et Hélène Delmotte

Interprétation
Paule Baillargeon, Kathleen Aubert, Victoria Diamond, Isabelle Guérard, Nico Lagarde, Eugénie Beaudry, Estelle Richard

Scénographie
Jean Brillant (sculpteur)

Costumes
Fruzsina Lanyi

Composition musicale
Jimmie Leblanc

Éclairages
Lucie Bazzo

Collaboration au mouvement
Camille Renarhd

Conseiller artistique
Éric O. Lacroix

Conseillère à l’écriture
Catherine Léger

Assistance à la mise en scène
Cynthia Bouchard-Gosselin

Directrice technique
Maryline Gagnon

Communications & assistance à la mise en scène:
Natasha P.

Régisseure
Émilie Proulx-Bonneau

Relations de presse
Valérie Grig

Graphisme
Catherine Parent

*Éditions Gallimard, 2000

**Éditions Max Milo, 2005

Une présentation et une production du Théâtre à corps perdus.

La production est soutenue par le CAC, le CALQ et le CAM



Biographies


Animée du désir d’orchestrer des expériences théâtrales impressionnistes, Geneviève L. Blais fonde en 2003 le Théâtre à corps perdus, avec des complices rencontrés dans le cadre de sa formation en mise en scène à l’École nationale de théâtre. Au sein de cette compagnie, elle conçoit et met en scène Quelques éclats de verre (Bar Le 980, 2004), Combats (Bain St-Michel, 2005),  « Les Châteaux de la colère (Salle Fred-Barry, 2006), Blanc (Salle Fred Barry, 2008) et Judith, l’adieu au corps (Stationnement du marché Jean-Talon, 2011). Elle a également mis en scène deux courtes pièces d’auteures québécoises : Chevreuil de Catherine Léger (Festival L’Écho d’un fl euve, 2010) et Portrait d’une vie rêvée de Dominick Parenteau-Lebeuf (Festival d’Innovation théâtrale de l’Assomption, 2005). À l’automne 2012, elle a dirigé un laboratoire d’écriture scénique en complicité avec la traductrice Maryse Warda et une équipe de dix comédiens, autour de la pièce If We Were Birds d’Erin Shields, dans le cadre d’une résidence de création au Gesù.

Le théâtre est pour elle un espace de recherche et de rencontres. Elle cherche à approfondir son processus d’écriture scénique en suivant différents stages, notamment avec Ariane Mnouchkine à Paris, Anne Bogart à New York, et Jean-Guy Lecat, scénographe de Peter Brook.


Biographie tirée du site de la Bibliothèque nationale de France)

Née le 1er septembre 1940 à Lillebonne, en Seine-Maritime, Annie Ernaux a grandi à Yvetot, en Normandie. Issue d’un milieu modeste, elle poursuit cependant des études supérieures et devient agrégée de lettres. Elle enseignera à Annecy, puis au Centre National d’Enseignement à Distance.

Son premier roman, Les armoires vides (1974), met en scène Denise Lesur, sorte de double de l’auteur, héroïne confrontée à un avortement clandestin qu’elle vient de s’infl iger. En 1984 elle obtient le prix Renaudot pour La place, où elle revient sur la vie de son père. Annie Ernaux renonce très rapidement à la fiction pour s’attacher à l’autofi ction, son écriture étant marquée par la présence du « Je ». Ainsi, elle évoquera son adolescence dans Ce qu’ils disent ou rien (1977), son mariage dans La femme gelée (1981), sa mère dans Une femme (1988) et la maladie d’Alzheimer de celle-ci dans Je ne suis pas sortie de ma nuit (1997), ses parents dans La honte (1997), l’attente amoureuse dans Passion simple (1992), son avortement dans L’événement (2000) (suite des Armoires vides), la jalousie d’une femme dans L’occupation (2002), son cancer dans L’usage de la photo (2005). Puis, paraîtront Les Années (2008), Prix Marguerite Duras, L’Autre fi lle (2011), L’atelier noir (2012) et Ecrire la vie (2012) une anthologie sélective qui regroupe douze ouvrages majeurs, une série de textes brefs ainsi qu’un « photo-journal » inédit. Une partie de son œuvre est marquée par le clivage entre le milieu modeste et populaire dans lequel elle a grandi et le milieu bourgeois, «socialement supérieur». Ses ouvrages parlent aussi du féminin, sous l’angle de la sexualité et de l’intime.


Luis de Miranda, est né au Portugal en 1971. Diplômé d’HEC et de philosophie, il est aujourd’hui romancier, essayiste et éditeur de langue française. Il a publié huit romans dont Joie, La mémoire de Ruben, Le spray, À vide, Qui a tué le poète ? L’être et le néon. Il est aussi l’auteur des essais Ego trip, Une vie nouvelle estelle possible? et Peut-on jouir du capitalisme? Il est le fondateur du «mouvement créaliste», courant de pensée et d’esthétique contemporaines. En 2010 il a publié L’art d’être libres au temps des automates.



Née en France, Hélène Delmotte est journaliste, spécialisée dans la presse santé et la question de l’IVG. Depuis 2011 elle est rédactrice en chef de la Gazette Santé-Social (Groupe Moniteur). En 2004, elle collabore avec Pierre Combley à l’ouvrage Technocrates, puis en 2006 avec Véronique Rouette à Urgence absolue.


Récipiendaire en 2009 du prix Albert-Tessier, la plus prestigieuse distinction accordée par le gouvernement du Québec en cinéma, et nommée la même année cinéaste en résidence à l’Office national du film du Canada pour deux ans, Paule Baillargeon s’illustre depuis plus de 40 ans devant et derrière la caméra. Elle s’inscrit à l’École nationale de théâtre en 1966 et est de la classe contestataire qui quitte l’École en bloc au début de la troisième année, en 1968. Elle est membre fondateur du Grand cirque ordinaire (1969), troupe mythique de création collective qui démarre en force avec T’es pas tannée Jeanne D’arc, qui sera jouée près de 200 fois. Parallèlement, elle commence une carrière d’actrice au grand comme au petit écran. À ce jour, elle a joué dans diverses séries télévisées ainsi que dans une trentaine de films, téléfilms et téléthéâtres dont : Jésus de Montréal (Denys Arcand), I’ve Heard the Mermaids Singing (Patricia Rozema), La femme de l’Hôtel (Léa Pool), Vie d’Ange (Pierre Harel), ainsi que l’adaptation télévisuelle de la pièce culte Les Voisins.

Reconnue pour sa démarche engagée et sa prédilection pour le thème des relations entre les femmes et les hommes, Paule Baillargeon s’impose à la réalisation et à la scénarisation à partir des années 1970. Elle signe durant des décennies des fictions et documentaires saisissants, dont Anastasie oh ma chérie (1977), La cuisine rouge (coréalisé avec Frédérique Collin, 1979) et Le sexe des étoiles (1993 – primé au Canada et à l’étranger). Plusieurs de ses films sont produits ou coproduits par l’ONF, dont Sonia (1986), Le complexe d’Édith (1991), Solo (1993), Claude Jutra, portrait sur film (2002 – remporte 4 prix Génie) et Le petit Jean-Pierre, le grand Perreault (2004). À l’issue de sa résidence à l’ONF, elle livre en 2011 le long métrage Trente tableaux, un film autoportrait qui combine dessins, animation, images d’archives et séquences tournées de Montréal à Val-d’Or, ville dont elle est native. Enfin, en 2012 elle reçoit le Prix JUTRA Hommage pour l’ensemble de sa carrière en cinéma.


Kathleen Aubert aime et est fascinée par l’humain. Chaque personnage lui permet d’ailleurs d’explorer une nouvelle facette de l’humanité. Depuis la fin de sa formation en jeu à l’École Supérieure de Théâtre de l’UQÀM (2009), elle a tenu plusieurs premiers rôles dans des courts-métrages indépendants (Reviens-tu ce soir ? de Geneviève Albert, Nathan de Mathieu Arsenault). Elle a aussi joué dans plusieurs productions théâtrales, soit Les Troyennes (m.e.s. Louis-Karl Tremblay), Grains de sable (m.e.s. Milena Buziak), Poutine Masala (m.e.s. Olivier Berthiaume) et Vicious Circles (m.e.s. Stéfan Cédilot). Kathleen est co-directrice artistique de la compagnie Possiblement Théâtre qui produit le spectacle Don Quichotte, malgré lui (m.e.s. Simon Fleury), un spectacle jeunesse en tournée depuis 2010. Chaque projet lui permet d’ouvrir la porte sur un monde aussi fascinant qu’inconnu et sur des personnages précis, complexes, ordinaires et extraordinaires à la fois.

 

Eugénie a toujours suivi son instinct, ce qui l’a menée sur des routes faites de détours, de pentes vertigineuses et de nouveaux horizons. Après des études en théâtre, elle a passé dix ans dans ses valises à tourner à titre de comédienne et danseuse pour la compagnie Dave St-Pierre. Ce travail auprès de l’inspirant chorégraphe a tracé pour elle une voie de prédilection : la création. Le langage poétique du corps est devenu primordial comme axe de travail. En 2009, elle a fondé sa compagnie de théâtre Le Laboratoire, terreau fertile d’essais et de recherche, puis a présenté en 2011 sa première création : Gunshot de Lulla West, au théâtre Prospero. Eugénie y présentera d’ailleurs sa prochaine création, Le Trou, en 2014. Ayant un langage théâtral bien personnel, la rousse aux cheveux en bataille a aussi participé à plusieurs beaux projets au grand écran (Demain, 10 ½, Polytechnique, Laurentie) comme au petit (Belle-Baie, O, Unité 9).

 

Peu après ses débuts en danse, Victoria développe une passion pour le théâtre et performe dans plusieurs productions du Théâtre Neptune de Halifax, ainsi que dans quelques films et téléséries en Nouvelle-Écosse. Par la suite, elle déménage à Montréal où elle complète son DEC à Ladmmi en 2009 et participe à diverses productions de danse-théâtre dont : Mission Sociale Poétique avec le Cirque du Soleil, C’est ainsi mon amour que j’appris ma blessure avec le Théâtre Complice et Ronfard nu devant son miroir, avec le Nouveau Théâtre Expérimental. Elle a aussi dansé pour plusieurs chorégraphes de renom, tels que Estelle Clareton, Thierry Huard, Mélanie Demers et Paula de Vasconcelos. Récemment, on a pu la voir performer dans Humanity Project, la dernière création de Pigeons International. Avec sa curiosité insatiable, Victoria s’intéresse au mélange des cultures et au métissage des genres.

 

Après sa formation au Cégep Lionel-Groulx en 2002, Isabelle a joué dans la pièce Peer Gynt à l’Usine C (2003) et Le Comte de Monte-Cristo au Théâtre Denise-Pelletier (2005). À la télévision, on a pu la voir dans les séries 7e round de Michelle Allen et Le Négociateur I-II-III de Danielle Dansereau, toutes deux réalisées par Sylvain Archambault. Jouant présentement dans Destinées, elle a aussi été de Tag II et Les Bougon. Au cinéma, Isabelle a été remarquée pour sa touchante interprétation de Lune dans le premier film de Dan Bigras, La rage de l’ange (2005). Elle a aussi été de la distribution du film Piché, entre ciel et terre, ainsi que dans French Kiss. Son travail a été reconnu par la Golden Sheaf Award avec le prix d’interprétation féminine dans un court-métrage pour son rôle dans La première fois (2002), ainsi que par les Prix Jutra avec une nomination comme Meilleure Actrice pour le film noir Détour, de Sylvain Guy (2010). Elle tient actuellement le rôle principal féminin du film Rouge Sang de Martin Doepner, aux côtés de Lothaire Bluteau.

 

Après une formation en danse classique et moderne Nico se dirige rapidement vers le théâtre, où elle peut enfin donner entière liberté à ses aspirations et sa fougue d’interprète. Au fil des saisons théâtrales, elle chemine et travaille auprès des metteurs en scène Batakliev, Gauthier, Clareton, Strasberg, Gravel, Ronfard, Dubeau, Coudou, Faucher et Pelletier. En 2012, sa brillante prestation solo dans Traffik femme (m.e.s. Lynne Cooper) est saluée par la critique théâtrale et lui mérite une nomination comme meilleure actrice dans l’hebdomadaire The Hour. Au cinéma, le très beau film de Philippe Falardeau, Monsieur Lazhar (en nomination aux Oscars en 2012) nous la fait découvrir sous les traits de la psychologue Julie Latendresse. Cette année, sa présence sur le grand écran sera marquée par les premières de Diego Star (Frederick Pelletier) et de Ressac (Pascale Ferland), où elle tient le rôle principal.

 


Diplômée en interprétation de l’École nationale de théâtre du Canada en (2006), Estelle est également spécialisée en théâtre de marionnettes contemporain à l’Université du Québec à Montréal (2011). Elle joue et manipule dans divers spectacles du Théâtre de l’œil : Un autre monde/ A new world (2007-09), La Félicité (2011-13) et Corbeau (2012-13). L’été prochain, elle sera en tournée avec sa création La fourmilite, une courte forme marionnettique jouée dans plusieurs festivals depuis 2011. Elle chante également au sein des Marjo’s, un choeur barbershop à huit voix qui travaille actuellement à la sortie d’un premier album. À titre de comédienne, on l’a vue notamment dans Un soir au Tennesse de Dominic Goyer (2012) et dans cinq productions du Théâtre LV2 (cette saison dans Sherlock Holmes et Le malade imaginaire). Empreintes est sa troisième collaboration avec le Théâtre à corps perdus.

 

Aujourd’hui, mon travail s’inspire des formes organiques, végétales et minérales. Les références sont autant physiques que psychiques. Je les oppose à l’être humain. C’est à travers l’utilisation de matériau commercial, industriel et minéral que je conçois mes sculptures. Des formes naturelles se déploient de la matière brute ou de l’objet transformé devenu rebut. Pour moi, il est logique que mes oeuvres de grand format trouvent leur place dans des lieux apprivoisés. Ce sont des espaces naturels qui ont été aménagés par la main de l’homme. Je cherche à rendre mes sculptures intemporelles. Lors de l’installation de mes sculptures aux Jardin de Métis, Carl Johnson, qui était le directeur du musée de Rimouski a écrit : « L’intégration douce des sculptures dans les jardins peut laisser croire qu’elles y ont toujours habité; qu’elles sont même le fruit de ce sol généreux envers les végétaux qu’il nourrit. »

Léo Rosshandler, conservateur, parle en ces termes du mon travail :

« La pierre n’est pas si inerte ni l’acier aussi rigide que l’on serait porté à le croire. Le sculpteur qui a l’audace de mettre ces éléments au service l’un de l’autre fait qu’ils délaissent leur nature pour se montrer sous un jour autre. Ce qui est rigide s’articule et se meut, ce qui est inerte se transforme et s’assouplit. Peut-on dire alors que Jean Brillant soumet pierre et acier à sa volonté, ou bien faut-il admettre qu’il se plie aux facultés cachées du métal et du minéral? La sculpture de Jean Brillant joue sur la contradiction des substances. Il en use pour provoquer une illusion de mouvement continu, de modifi cation essentielle de la forme. À côté de la structure esthétique qu’il donne à ses sculptures, l’artiste y insère une touche proche du métaphysique. Dans certaines oeuvres, la pierre est contrainte, en apparence évidemment, par l’acier qui se fait l’instrument de la contrainte, à ne plus être elle-même. Dans d’autres, les rapports entre les matériaux se font par le poids qui menace d’écraser, par le mouvement rythmique qui synchronise et désynchronise. Tout porte à réflexion. »

 

Marquée par ses rencontres avec des cultures extra occidentales, les oeuvres de la chorégraphe Camille Renarhd se donnent à voir comme des rituels contemporains qui sont autant d’invitations à renouer avec les énergies vitales du corps, de la terre et du cosmos. Elle a participé aux projets de chorégraphes renommés (Boris Charmatz, Catherine Bay, Christine Quoiraud, Deborah Hay) et a fait partie du groupe en recherche chorégraphique Essais (2005/06) mené par la chorégraphe Emmanuelle Huynh (Centre National Supérieur de Danse Contemporaine – France). En 2007, elle est lauréate de la bourse Les Inclassables (CALQ/Culture France) et fonde La Compagnie LO. Elle habite un an au Mexique où elle enseigne au CICO (Centre d’investigations chorégraphiques) et étudie les danses indigènes Nahuatl. Elle s’installe au Québec en 2009 et tisse depuis un réseau de collaborations fécondes et atypiques avec des artistes du monde entier: Pierre Bongiovanni (France), Andreas Rathgeb (Suisse), Louise Campbell (Québec), Tania Solomonoff (Argentine), Fred Becker (Belgique), Taniel Morales (Mexique). Cette première collaboration avec Geneviève L. Blais lui permet de renouer avec son amour pour le théâtre, un théâtre qui fait danser les mots dans les corps.

 

Depuis sa sortie de l’École nationale de théâtre en 2003, Fruzsina a signé plus d’une soixantaine de conceptions de costumes et de décors aussi bien pour des productions undergrounds qu’institutionnelles. Elle a aussi œuvré comme accessoiriste, maquilleuse et directrice artistique. Travaillant à l’occasion en Hongrie, son pays d’origine, elle y a reçu en 2009 le prix pour le meilleur décor lors du 40ième festival du Film de Budapest. Le théâtre reste cependant pour elle le domaine de prédilection pour les rencontres et les échanges, aussi bien que les explorations et les découvertes. À noter que la toute nouvelle création dont elle est particulièrement fière arbore un merveilleux petit sourire et le joli prénom de Nina.

 

L’expression artistique se manifeste à travers l’écriture comme utopie ; toute visée utopique cherche à montrer ce que l’écriture ne parvient pas à nommer. L’expérience du langage nous confronte à nos propres limites pendant que ses manques nous questionnent sur le silence qui existe autour et au creux des mots… Ce silence est déjà musique. Né en 1977 en banlieue de Québec, Jimmie LeBlanc fut d’abord formé comme guitariste de musiques pop et jazz, avant de compléter ses études en guitare classique. Ayant poursuivi sa formation en composition et en analyse au Conservatoire de musique de Montréal, il mène actuellement des études doctorales à l’école de musique Schulich de l’Université McGill. Il s’est vu décerner le 3e prix au International Composers’ Competition Lutoslawski Award 2008 pour l’œuvre The Breaking of the Circle, ainsi que le Prix Jules-Léger 2009 de la nouvelle musique de chambre pour L’Espace intérieur du monde.

 

Lucie conçoit des éclairages pour la danse et le théâtre depuis plus de vingt ans. Elle débute sa carrière avec le metteur en scène Robert Lepage en créant les éclairages de la Trilogie des Dragons et des Plaques Tectoniques pour lequel elle remporte le prix de la critique. Son long et étonnant parcours en danse l’amène à collaborer avec des chorégraphes tels Perreault, Desnoyers, Laurin, Gaudreau et Pite. En 1999, Lucie Bazzo ouvrait la saison de l’Agora de la danse à Montréal avec son propre projet Luminosités Variables. Elle a également participé à Espaces Dynamiques II sur la lumière.

Depuis quelques années Lucie renoue activement avec le théâtre en éclairant des créations telles que L’Inoublié, le Rire de la Mer, les Reines, Visage Retrouvé, Couche avec Moi c’est l’Hiver, le Chant des Gaston et dernièrement My Name Is Jean-Paul. Collaboratrice depuis 2009 au Festival Voix D’Amérique, elle conçoit également les éclairages pour divers spectacles musicaux et multimédia dont La Mariée Perpétuelle an 1. Elle en est à sa seconde collaboration avec le Théâtre à corps perdus.

 

Catherine Léger a écrit Princesses (Théâtre d’Aujourd’hui, 2011), Opium_37 (Théâtre de Quat’Sous, 2008) et Voiture américaine, pièce lauréate du Fonds Gratien-Gélinas en 2006. Elle est actuellement en résidence d’écriture au Théâtre La Licorne. Elle a été scénariste pour les séries La job et Toc toc toc à Radio-Canada. Elle a aussi co-scénarisé le long-métrage Le Temps des Roses dont la sortie en salles est prévue en 2014.

 

Depuis sa sortie de l’École nationale de théâtre du Canada (Production 2010), Cynthia Bouchard-Gosselin a participé à de nombreux projets de création, notamment aux côtés d’Éric Jean, Olivier Choinière, Patrice Dubois, Jasmine Dubé, Charles Dauphinais, Philippe Ducros et Félix Beaulieu-Duchesneau. Récemment, elle a travaillé comme chargée de production pour la compagnie multidisciplinaire Le Pont-Bridge, aux côtés de Carole Nadeau et comme régisseur sur les tournées de Dynamo Théâtre, Bouches Décousues et Les Éternels Pigistes. Curieuse et ayant toujours envie d’apprendre, cette artisane de la production théâtrale s’investi également dans des projets communautaires. Elle s’intéresse à l’humain, à la scénographie, la lumière et aussi la photographie. Cynthia adore relever des défis et faire équipe avec de nouvelles rencontres, comme c’était le cas pour le projet Empreintes. Par dessus tout, elle aime raconter et se faire raconter des histoires, voyager par le théâtre.

 

Maryline a débuté comme directrice technique et de tournée au Théâtre de L’Avant-Pays. Par la suite elle a travaillé au Théâtre des Ventrebleus, au Nouveau Théâtre Urbain et au Clou.  Elle a été assistante directrice technique sur les quatre dernières productions du Théâtre de l’Opsis (Il Campiello, BAR, Les Enfants de la pleine lune, Frères)

Directrice de production et technique pour le Théâtre de l’Opsis sur La Coopérative du cochon et BAR en tournée, ainsi qu’au Théâtre chenal du moine (Quiproquo, Hockeytown, Dieu Merci ! Le spectacle). Elle a également été coordonnatrice technique au FTA sur Tu vois ce que je veux dire ?

Conceptrice d’éclairages sur REX, Une forêt dans la tête et Semi-Détaché, elle a aussi assuré la régie sur les spectacles L’Armoire, Une Forêt dans la tête, Le Voyage, La corde au cou, Réveillez-vous et chantez, Il Campiello, La Journée des Dames, Rastronaute, Éclats et autres libertés ainsi que sur BAR.

 

Récipiendaire du Oscar Peterson Jazz Award 2003 (Univ. Concordia), Natasha P est une chanteuse jazz reconnue pour sa grande sensibilité, son originalité et sa prise de risque. Elle se produit sur les scènes jazz reconnues à Montréal, parcourant le swing, le blues, le bebop et la bossa nova. Conseillère vocale sur des productions théâtrales et musicales variées, elle collabore d’ailleurs fréquemment avec le Théâtre à corps perdus.

L’année 2009 est couronnée du franc succès du lancement de son premier album, Natasha P Tri-O live. Puis en 2011 elle est boursière de l’OQAJ et s’envole au Brésil pour y enseigner le chant et tourner à travers divers États et villes du Brésil (São Paulo, Rio de Janeiro, Brasília). Maintenant de retour sur nos terres québécoises, Natasha ajoute à son arc le rôle d’assistante à la mise en scène. Artiste à la vie professionnelle qui regorge constamment de nouveaux projets, Natasha P continuera toujours de nous surprendre !


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Crédits photo: Maxime Côté